Bon tempo pour vos tympans - Septembre 2015

Contribution de Oddjob



The Libertines: Glasgow Coma Scale Blues – Anthem For Doomed Youth

On n’espérait pas grand-chose de la reformation de la bande à Barat et Doherty… Sans doute par peur d’être déçu ou plus simplement d’en être navré. Mais rien de tout cela avec ces deux titres redoutables qui revigorent une rentrée musicale quelque peu plan-plan !

The Strypes: I Need To Be Your Only

Le retour des petits Irlandais férus de garage stimulant et de rock tonitruant…

Drenge :

Quand deux frangins nous gratifient d’une pop bien couillue, péchue et torturée !

Ennio Morricone : Le Casse B.O.F.

Sans doute le score le moins "morriconien" du maître italien, qui laisse de côté ses obsessions formelles pour un thème plus français, que n’aurait pas renié un de Roubaix.

Contribution de Wally Gator



Ride : Drive blind 

Pour la rentrée 2015, on prend les bonnes habitudes tout de suite : shoegaze ! 
Cold Showers : Double life 
Si vous trouvez que Ride c’est trop joyeux, un bonne douche froide et ça ira mieux ! 
The Soft Pack: Answer to yourself
 En ligne directe de Ash, les ricains de Soft Pack vont vous réveiller et vous sortir de votre douce torpeur estivale ! 
Weezer : Beverly Hills
 On ne les présente plus. Cet été, je les ai écoutés en boucle, en alternant avec Oasis, bien sûr. 
Stereoscope Jerk Explosion : Fakir royal 
J’ai toujours été mis mal à l’aise par tout ce qui vient d’Inde. Est-ce parce que j’ai été terrorisé par "Le tigre du Bengale" quand j’étais petit ? Je ne sais pas. Si, à ce moment, j’avais entendu "Fakir Royal", je porterais peut être aujourd’hui des fringues violettes avec des motifs cachemire et parfumées au patchouli… Finalement, ce n’est pas plus mal.

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

Bon, la sélection musicale a raté sa rentrée, c'était la semaine dernière, mais ce n'est pas grave, on va quand même essayer de vous ramener des bonnes notes, c'est à notre portée (je dédie ces deux jeux de mots à mademoiselle Marcel, ma prof de musique au collège, qui tentait de nous inculquer des rudiments musicaux et que nous rendions folles avec nos mauvaises blagues, comme par exemple glisser entre les cordes de son piano des morceaux de polystyrène. Je revois encore son air de totale incompréhension lorsqu'elle frappait les touches de son vénérable instrument et qu'aucun son n'en sortait).
Commençons par deux morceaux accompagnés chacun d'une vidéo qui vient enrichir la déjà bien fournie catégorie "Où l'on voit un jeune Anglais se préparer le matin et sortir de chez lui, à des degrés divers de mal être ou de déprime". C'est dingue tout ce qu'il y a, il faudrait faire une thèse là-dessus. Les premiers, c'est The Spitfires, avec 4 am. Pardon, je les ai déjà mis ici ? Et alors ? J'en ai RAF. Puis The Sherlocks, avec Live for the moment. Du rock, heu... élémentaire. Et un groupe de Sheffield, encore. Incroyable le nombre de bons groupes issus de cette ville industrielle du Nord de l'Angleterre. Il faudrait faire une thèse là-dessus.
Poursuivons avec les Dexters et leur énergique Recover. Le bassiste porte un t-shirt des Cramps. En 2015. Ca attire la sympathie.
Vient ensuite Paul Orwell, dont les vidéos en noir et blanc sont toujours esthétiquement parfaites. Un truc m'énerve, quand même : puisqu'il a sorti de vieux appareils-photo, il pourrait essayer de regarder dans le viseur... Mais je pinaille. Ah oui, le morceau s'appelle You're nothing special. Parle pour toi, Paul.

Je vous demande ensuite de faire un accueil chaleureux à l'immense Nina Simone, dont le Feeling good se trouve dans la bande originale du prochain Guy Ritchie, The Man from U.N.C.L.E. En toute honnêteté, ce morceau, au demeurant excellent, n'est qu'un prétexte pour regarder quelques extraits du film, qui s'annonce, sinon exceptionnel, du moins divertissant. Pas facile de tourner de nos jours un truc censé se dérouler dans les Sixties, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, au niveau fringues, coiffures, etc. Attendons de voir pour juger...

Enfin, quelque chose de magnifique, Jungle Rhumba, par Xavier Cugat. Quelles couleurs ! Quel éclat ! Quelles dents blanches ! Et ça date de 1949. Magnifique, vraiment.
Bonne rentrée à tous, même si ces voeux arrivent après la bataille.